La place des femmes en france

La place des femmes en France

Le 13/03/2023 0

Dans La femme est l'avenir de l'Humanité

Place et droits fondamentaux des femmes en France : des avancées mais ....

Comme dans tous les domaines, les femmes ont dû batailler pour obtenir leur juste place et les mêmes droits que les hommes.
Jamais acquis définitivement, freinés par des relents de masculinité et des arguments fallacieux, les droits des femmes sont justement revendiqués. 

En politique

Le droit de vote
Même si les femmes participaient déjà à la vie politique (*), le droit de vote, même tardif, a été une date charnière dans l'accès à l'admissibilité pour les femmes.

Le gouvernement de Léon Blum fût le premier, en 1936, à intégrer des femmes - Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschvieg.

Mais c'est par leur action dans la Résistance qu'elles obtiennent les mêmes droits à l'élection que les hommes. C'est par les Municipales qu'elles intégrent leur exigibilité.

(*) Avant la Révolution, les veuves pouvaient choisir des représentants aux États généraux, les commercantes, ouvrières, artistes, écrivaines, ont largement participé, par leurs écrits ou actions, à la Révolution de 1789 et plus tard à celles du 19è siècle.

  • Droit de vote pour les femmes

               

    • 1/ À quelle date les femmes ont-elles obtenu le droit de vote ?

  • Premiers pas dans l'univers politique
    Après des débuts timides et très éphémères au sein d'un gouvernement (en 1936), c'est petit à petit que les femmes investissent la politique, tout d'abord en local dans les mairies (une vingtaine élue en 1945) puis en national à partir de 1947.

    Germaine Poinso-Chapuis, députée, est la première à être nommée ministre dans le gouvernement Schumann, les députées ne représentant que 6% de l'Assemblée Nationale.

    De 1948 à 1981, seules 5 députées occuperont le poste de ministre de plein exercice, dont Edith Cresson, première ministre et en 2022 Élisabeth Borne, deuxième femme à Matignon.

    On citera Arlette Laguiller, première candidate à une élection présidentielle et Ségolène Royal, présente au second tour de cette élection. 

    Hélas, pas de femme au faîte de l'exécutif !

  • Premières élections

               

    • 1/ À quelles premières élections ont-elles participé ?

  • Une place encore à consolider
    Bien qu'un bon nombre de lois tendent à favoriser l'égalité de traitement des mandats, il reste des avancées à confirmer.

    Les grands partis n'échappent pas à la règle, on ne compte que peu de femmes à leur tête jusqu'à ce jour : Dominique Voynet, Marie-Georges Buffet, Michèle Alliot-Marie, Marine Le Pen.

    Les femmes ne représentent encore que 19% des maires (2021) et 40% des députés.

    Si la parité est quasi complète dans les départements, les régions et l'Europe, il n'en n'est pas de même au sein des gouvernements où elles sont encore exclues des hautes responsabilités. 

    Le contentement affiché d'une bonne parité doit donc être modéré si on considère les fonctions attribuées : ministères délégués ou secrétariats d'Etat. 

    Sources : https://lc.cx/_wqZlN  (2021)  et  https://lc.cx/g1StNc

  • Loi 2000 sur la parité en politique

               

    • 1/ Le nom de la loi du 6/01/2000 visant à la parité en politique ?

  • Au travail

    Pendant et après les conflits
    Il a fallu plusieurs siècles pour que le travail des femmes soit reconnu à sa juste valeur.

    Depuis toujours, elles ont oeuvré dans le commerce, les soins, les usines, les ateliers d'artistes alors que revenait au mari, au compagnon, la position de chef de famille, et que le fruit de leur travail ou leur patrimoine étaient inclus dans l'ensemble du mariage.

    Pendant les périodes de guerre, les femmes ont été parfaitement capables d'occuper des postes à responsabilité, de travailler comme des hommes et de se mobiliser pour soutenir l'économie.

    Pendant le dernier conflit, outre ces capacités, elles ont activement participé à la Résistance dans tous les domaines.

    Les retours à la Paix, et des hommes, a mis un coup d'arrêt à leur investissement et nombre d'entre elles ont dû retourner à leur foyer.

  • Femmes dans les secteurs économiques

               

    • 1/ Dans quel secteur les femmes sont-elles les plus représentées ?

  • Vers une laborieuse appropriation professionnelle
    Pour reconstruire la France, tout est fait, dans les années 1950 pour que les femmes soient considérées comme des ménagères, aidées par la modernité des appareils et heureuses de l'être !
    Il faut attendre 1965 pour qu'elles puissent travailler et posséder un compte en banque sans l'autorisation de leur mari.
    On compte le même nombre de bacheliers que de bachelières, moins nombreuses dans les grandes écoles (encore fermées pour elles). Progressivement, de nouvelles perspectives de carrières professionnelles s'ouvrent. La loi impose l'égalité des salaires et en 1983, la loi Roudy élargit la notion d'égalité professionnelle.
    Qu'en est-il encore aujourd'hui ? Dans les faits, la différence de salaires est de 20% environ. Majoritairement, elles sont employées, soumises à la précarité (temps partiel), plus nombreuses au chômage, et moins souvent dans l'encadrement (35%).
    Comme en politique, peu culminent à des fonctions de haut rang ou siègent aux conseils d'administration ou exécutif ou accèdent aux plus hautes fonctions.
    Selon l'étude Equileap 2022 : 10 entreprises, dont 3 dans le CAC 40, sur 119 sont dirigées par une femme, (Catherine MacGregor - Engie, Christel Heydemann - Orange et Estelle Brachlianoff -Veolia), et 15 ont une directrice financière (contre 17 en 2021).
    Peu ont une vraie place au sein de leur conseil d'administration ou comité exécutif. 

  • Egalité salariale ?

               

    • 1/ À quelle date a été instaurée l'égalité salariale ?

  • Social et culture ?

    Les mouvements féministes
    « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme. » précise la Constitution (1946).

    Il faudra cependant de nombreuses années de combat pour appliquer cette volonté, notamment par les mouvements féministes émergeant à partir des années 1970, date de création du MLF contre le sexisme et l'utilisation abusive des femmes dans le secteur domestique.

    Des militantes déterminées, telles Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Antoinette Fouque feront avancer et promouvoir le mouvement, largement soutenu par des personnalités. 

    Des associations, plus ou moins radicales, exercent aujourd'hui une veille attentive et organisent des actions régulières de prévention, d'information et de sauvetage de femmes victimes.

  • Mouvement Libération de la Femme

               

    • 1/ Qui a fondé le MLF ?

  • Un affranchissement poussif
    En 1965, le législateur permet la gestion conjointe des décisions importantes du ménage, en 1970, le terme de "chef de famille" est aboli, l'autorité paternelle devenant autorité parentale conjointe.

    Depuis les années 1970, les femmes ont la libre maîtrise de la procréation - Loi Neuwirth sur la contraception - prise en charge par la Sécurité Sociale en 1974, suivie par le droit à l'IVG en 1975 par la Loi Veil.

    En 1975, on peut divorcer par consentement mutuel, c'est seulement en 1985 que l'administration de la communauté maritale devient commune.

    La loi Roudy de 1982 promulgue le remboursement de l'IVG, en 1993 et 2014, toute forme d'empêchement à l'IVG est interdite - Lois Neiertz et Vallaud-Belkacem.

  • Loi sur la contraception

               

    • 1/ En quelle année a été promulguée la loi autorisant la contraception ?

  • Ne rien lâcher
    Libre disposition de leur corps : les acquis sont fragiles, contestés, objets de sarcasmes et-ou de violences.
    Plus que jamais ils doivent être défendus et respectés.

    Approche des nouvelles questions de société : dans la famille, la maternité, comme par exemple la PMA, elles doivent être traitées équitablement, raisonnablement et avec bienveillance et justice.

    Représentation dans les domaines de la culture : même si les femmes sont de plus en plus représentées, elles doivent encore souvent batailler pour être prises au sérieux.

    Reconnaissance du rôle primordial des femmes dans l'histoire : les réhabiliter, les mettre en avant est une tâche essentielle dont notre collectif a coeur de s'acquitter.

    Charge mentale : les femmes, malgré quelques avancées, assurent encore la plus grande partie des tâches de la maison.

    Violences : sexistes, sexuelles, discriminantes, les femmes sont encore trop nombreuses victimes, dans le milieu familial ou professionnel.

  • Statut juridique de la femme

               

    • 1/ usqu'en 1965, la femme est juridiquement inférieure à l'homme

  • Conclusion

    On ne le dira jamais assez, au risque de se répéter : les lignes bougent mais trop lentement.
    Les mentalités évoluent mais se heurtent encore à des réflexes passéistes et machistes.
    Le législateur doit mettre sa contribution à aider les mouvements en faveur des droits élémentaires des femmes, au même titre que ceux des hommes.

    C'est à ce prix que l'égalité sera gage de justice et de progrès.

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