Ecofeminisme les solutions

L'écoféminisme : les solutions

Le 09/03/2023 0

Dans La femme est l'avenir de l'Humanité

Parlons écoféminisme (3/3)

Après avoir compris ce qu’est l’écoféminisme, voyons quelles sont les trois prédations identifiées. 
Pour pouvoir nous transformer, il est essentiel de remettre en cause les schémas de ces prédations, de ces dominations.

Les deux solutions majeures et universelles

L’éducation

C’est grâce à l’éducation, notamment celle des filles mais également celle des garçons, que nous contrôlerons les naissances.
 Dans cet article de Reporterre, Valérie Golaz, chercheuse à l’Institut national d’études démographiques (Ined) affirme que 

 «La clé d’une politique démographique réussie est une approche holistique, fondée sur les droits de l’homme et le bien-être — pas seulement la planification familiale, mais aussi l’égalité des sexes, l’éducation, la santé et l’examen de tous les obstacles empêchant les gens de choisir une famille plus petite, qu’ils soient culturels, familiaux, religieux, politiques ou économiques »

Avant de mettre en place des politiques de réduction des naissances qui est une attaque au droit humain fondamental, commençons déjà par donner accès à la contraception et à l’avortement à toutes les femmes qui le souhaitent.

L’économiste Cecilia Garcia-Peñalosa dans une tribune au « Monde » l’affirme :

« L’accès à l’IVG a pour effet l’augmentation du niveau d’éducation des femmes et de leur participation au marché du travail » 

Elle dénonce, au-delà des enjeux moraux, les conséquences sociétales et économiques majeures découlant de l’annulation, par la Cour suprême, de l’arrêt Roe vs Wade qui légalisait l’avortement aux Etats-Unis.

Au-delà de l’information sur la liberté de disposer de son corps, d’une meilleure compréhension des enjeux de santé, l’éducation est une clé essentielle dans l’émancipation des femmes.

L’instruction des jeunes filles leur permet d’avoir un métier, de disposer d’un revenu et d’être une force économique comme les hommes.

Dans son étude de 2018, la banque mondiale va plus loin en estimant le coût du manque d’éducation des femmes : il s’élève à plusieurs milliards de dollars dans le monde.https://urlz.fr/kLH8

Une terre vivante

Comme vu dans l’article précédent « Les trois déviations », des pistes positives, heureusement, émergent.

Pour rappel
Des solutions concrètes, de proximité, d’agriculture raisonnée et autonome commencent à être mises en place par des hommes et des femmes qui ont pris conscience qu’il fallait changer nos comportements. 
C’est cette agriculture qu’il s’agit de financer.

AmapDes Amap (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) voient le jour.

Faire son potager devient un acte politique. Il en existe sur presque sur tout le territoire (cf annuaire) et il s’en crée régulièrement.

En 2015, le film Demain de Cyril Dion  (bande annonce) met en exergue des belles initiatives.

La mise en place de circuits courts et respectueux de l’environnement est l’angle primordial des solutions locales.

Demain le film

Des astuces, des conseils, le bon sens prévalent auprès des consommateurs qui (re) découvrent la nécessité du local, sa qualité, sa saisonnalité, sa traçabilité et sa faible empreinte carbone.
Des associations, des filières de proximité émergent et facilitent l’essor d’une agriculture durable, les citadins (et les autres) (re)découvrent le plaisir du marché hebdomadaire, des regroupements de producteurs, etc ….

Découvrez les bonnes filières pour se ravitailler au plus près de la source, il y a sans doute une adresse en bas de chez vous. 

Quelques articles à consommer sans modération : 

Avantages et inconvénients (ceux-ci doivent être relativisés datant du Covid) : https://urlz.fr/kLHe
Sept exemples de circuits courts vertueux  https://urlz.fr/kLHj 

En cherchant bien sur le Net ou encore par le bouche-à-oreille, il est tout-à-fait possible et facile de s’approvisionner responsable.

Conclusion aux 3 articles

Nous avons maintenant pris conscience des défis à relever pour préserver cette planète que nous empruntons à nos enfants comme le dit si bien Antoine De Saint-Exupéry.

« Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. ».

Tous les jours, notre propre existence, notre cœur , comprennent l’interconnexion au monde qui nous entoure.

Le repli sur soi, le racisme, le fascisme ne peuvent, ne doivent pas être des solutions pérennes, l’histoire nous l’a prouvé maintes et maintes fois.
Nous ne pouvons être insensibles aux réfugiés climatiques, aux injustices sociales, aux catastrophes et aux attaques contre la terre-mère.
L’ouverture, la curiosité, l’agilité nous guideront vers des solutions locales et raisonnées.

C’est pourquoi, enthousiastes et motivé.e.s, nous sommes prêt.e.s à nous transformer, à modifier nos habitudes et nos certitudes pour écrire un futur, certainement imparfait, mais viable pour nos enfants.

Passons à l’action pour une transformation plurielle.

Beryl Bès

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